Parallèlement à l'extraction du fer et plus tard du spath fluor, une activité agricole se pratiquait dans la commune. Hormis quelques agriculteurs ou éleveurs de profession, les mineurs avaient souvent une double journée: une dans la galerie et une autre dans les champs.
Les cultures étaient nombreuses et variées :
- cultures vivrières pour nourrir la famille.
- seigle puis, plus tard, blé pour faire le pain.
- orge, avoine pour les ânes, les mulets, les chevaux et les lapins.
- betteraves et maïs pour la basse-cour et les cochons.
- quelques vignes.
Les prés, fauchés à la faux, permettaient de rentrer du foin ou de le stocker pour l'hiver sous forme de meules (« paillères »). Les vaches qui étaient souvent attelées par paire pour tirer les charrettes et la charrue profitaient de ce foin et, bien sûr, fournissaient lait et fromages.
Plus tard, les plantations de pommiers, de poiriers et quelques parcelles d'abricotiers ont remplacé les prés de fauche et les champs labourés. Les animaux ont disparu, remplacés par des jeeps puis des tracteurs. Les récoltes étaient alors en très grande partie réservées à la vente.
Mis à part pour les céréales, une grande partie du temps de travail était consacré à l'arrosage et à l'entretien des "recs" (canaux d'arrosage). L'heure et les durées d'arrosage étaient scrupuleusement réparties et minutées, y compris durant la nuit. Gare à celui qui ne les respectait pas !